Et toi c’est quoi ton genre de mec?

ImageC’est quoi ton genre de mec? C’est une question à laquelle j’ai bien du mal à répondre. Bien sûr, comme tout le monde, j’ai des critères physiques de base : j’adore les hommes typés méditerranéens, bien bruns avec des yeux foncés, plutôt baraqués (je ne suis pas aussi exigeante au point de ne vouloir que des mecs comme sur la photo..quoi que! 🙂 ). Mais je peux tout aussi bien craquer sur un blond ou quelqu’un d’un peu rondouillet. Et si je regarde en arrière et que je repense à tous mes exs, je n’ai pas un style tranché.

Une copine m’a demandé récemment quel genre de personnalité m’attirait, et là, encore, je dois dire que je n’ai pas vraiment de réponse. Bien sûr j’aimerais rencontrer quelqu’un qui ait des goûts en commun avec moi mais quand il s’agit de relations sentimentales, je réagis surtout au feeling. Moi qui me pose tout le temps 10 000 questions, qui suis toujours en train de cogiter sur tout, dans ce domaine,en général j’écoute mon instinct et je fonce (souvent droit dans le mur d’ailleurs!) si j’en ai vraiment envie. Quand je commence à m’interroger, c’est que c’est mal parti…

Récemment, j’ai rencontré quelqu’un en soirée que j’ai revu plusieurs fois. Physiquement, il a tous les critères énoncés plus haut, il est gentil..bref, ça commence plutôt pas mal. Et pourtant…je ne ressens pas le truc. Je sais qu’après quelques rendez-vous c’est peut être trop tôt pour se faire une idée mais pour moi, si j’accroche pas dès le début, c’est que je n’accrocherai pas. Comme quoi, tout ne s’explique pas; et c’est surtout vrai dans les relations amoureuses où le ressenti l’emporte sur la raison.

Justement, cette même copine me conseillait de modifier mes habitudes et de me forcer à continuer à le voir. « Ben oui, comme [mes] histoires n’ont pas vraiment marché, si [je] changeais mon schéma habituel et que [j’]écoutais plus ma raison, ça pourrait fonctionner. Oui mais pourquoi?

Je parle souvent de mon célibat ici mais je ne cherche pas à en sortir coûte que coûte, en me mettant avec quelqu’un pour qui je n’ai pas le frisson. Je dois sûrement être trop cucu la praline fleur bleue mais je ne cherche pas une histoire à tout prix. J’aimerais ressentir un feeling inexplicable pour quelqu’un à nouveau, et peut être même pour quelqu’un avec qui on ne m’aurait jamais imaginé.

En fait, c’est la raison pour laquelle je ne peux pas répondre en ce qui concerne mon type de mec. C’est quelque chose que je ne peux même pas expliquer mais que je ressens. Je trouve que c’est ça qui est beau en amour : ne pas avoir de raisons particulières pour aimer une personne plus qu’une autre mais l’aimer tout simplement. Parce que certaines choses se vivent mais ne s’expliquent pas.

 

Aime-toi toi même

ImageAime-toi toi même. C’est un conseil que j’ai souvent entendu de la part de mes meilleurs potes. Oui parce que paraît-il, je manque de confiance en moi et c’est la raison principal de mon célibat selon eux. (Si il y avait que ça!) Oui parce que comme on le sait tous, si on ne s’aime pas soi-même, on ne peut pas être aimé de quelqu’un. (et bla bla bla)

Cette phrase x fois entendue a toujours eu le don de m’énerver! Non seulement parce que je n’ai pas l’impression d’avoir une estime de moi si faible que ça, et aussi parce que je connais des filles qui ne s’apprécient pas forcément mais qui vivent quand même une magnifique histoire d’amour. Alors expliquer mes échecs sentimentaux par mon manque de confiance en moi est quand même assez réducteur.

Et pourtant, je me rend compte que c’est peut être dû à ça en effet, et c’est peut être même inconscient. Comme tout le monde, j’ai mes périodes de haut (où je me sens super hot, que j’ai envie de séduire, d’être séduite, de vivre de beaux moments de complicité…:) C’est souvent lorsque les beaux jours sont là, que je m’habille avec mes petits tops, que ma peau est halée et..que le soleil me motive et me rend d’humeur joviale). Mais j’ai aussi mes période de bas ( où j’ai beau chercher, je ne vois pas ce qu’on peut me trouver, que je me trouve trop grosse, trop moche et que je « comprends pourquoi je suis seule ». Ben oui qui voudrait d’un boudin comme moi?!). Extrême, moi? Si peu! 🙂 Je vous rassure, la plupart de temps je suis dans ma période normale, où je me trouve ni canon ni laide et tout va bien! Ne vous méprenez pas, je ne suis pas bipolaire non plus, ces périodes n’alternent pas si souvent que ça! 🙂

Bref, en ce moment, je dirais que je suis dans une période assez négative vis à vis de moi. Il faut dire que, comme je l’ai déjà dit et répété, j’ai du mal à aller de l’avant suite à ma dernière rupture. Mais il y a aussi cette fichue complication au niveau de ma dent de sagesse qui (me fait un mal de chien mais c’est pas là le problème ici!) qui me déforme la joue droite. Même mon coiffeur vient de me dire « ah oui? C’est bizarre, ça te fait les joues asymétriques! » Ben oui, j’ai enflé d’un côté, je sais très bien, mais merci de me le rappeler! Mais ma coupe elle je la veux symétrique hein!

Bon tout ça pour dire qu’en ce moment, je ne me sens pas vraiment attirante. Attirer et séduire est d’ailleurs le dernier de mes soucis! (Ce que je veux le plus, c’est me soigner et oublier cette douleur qui est quasi permanente). Et dans les moments comme ça, je suis moins réceptive aux attentions des mecs (peut être que je ne suis pas assez ouverte). C’est pour cette raison que je ne suis pas très emballée par le dernier mec je crois. Non seulement j’ai autre chose en tête mais en plus, quand je plais à un mec dans un moment où moi je ne me plais pas, le mec en question se place plus bas dans mon estime que dans une période où je me plais.

Je ne sais pas si vous suivez mais je pense qu’en fait, c’est exactement le principe de « pour être aimer, il faut s’aimer soi-même » finalement… Quand je m’aime (m’accepte serait d’ailleurs plus juste), j’accueille le mec qui s’intéresse à moi chaleureusement. « Ben oui, il a raison de porter son intérêt sur moi, je suis quelqu’un de bien! » 🙂                                                          

Par contre, quand j’ai du mal avec moi-même, la personne à qui je plaîs ne représente pas grand intérêt pour moi. « Il a vraiment des goûts pas très élevés, il ne doit pas vraiment en valoir la peine! »

Au final, quand on s’aime, on est plus disponible et plus ouvert pour l’autre et on peut plus facilement être aimé.

Comment ça,  je suis trop compliquée? Ça doit être plutôt ça la raison de mon célibat en fait… 🙂

Et si c’était vraiment une question de timing?

ImageJusqu’à présent, mes relations amoureuses se sont toutes soldées par un échec (mais je ne désespère pas!). Et si une chose m’a toujours énervée, c’est l’excuse du mauvais timing. Quand on se lance dans une aventure, qu’on se fréquente pendant un certain temps, rompre en disant « ce n’est pas de ta faute, c’est pas le bon moment pour moi » m’a toujours semblé hypocrite. Je veux dire par là que rien ne sert de débuter quelque chose si on ne se sent pas prêt pour s’investir, non? Mais ça c’était la réflexion du moi d’avant. Car en repensant à mes histoires passées, je me rend compte que parfois, ça n’a tout simplement pas marché car ce n’était pas le bon timing pour moi.

Je m’explique: Après ma rupture avec mon premier grand amour, j’ai rencontré un mec adorable: beau, intelligent, sérieux…bref, tout ce que je dis chercher. Et pourtant, je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas réussi à m’attacher et quand j’ai vu que lui l’était vraiment, j’ai préféré arrêter…pour retomber dans les bras de mon ex! Grave erreur car ça n’a pas duré longtemps et j’ai retrouvé mon statut de célibataire. Ensuite, j’ai enchaîné pas mal de petites histoires avec des mecs qui voulaient aussi profiter, s’amuser sans se prendre la tête. Et c’est avec l’EX collègue (dont je parle assez souvent en ce moment) que j’ai réussi à oublier mon ex. Dès la première rencontre, on s’est plu mais surtout on s’est rendus compte qu’on vivait la même chose : il venait de sortir d’une longue relation dont il avait du mal à se défaire, et moi j’avais encore un peu mon ex dans la peau (même si lui c’était déjà recasé). On a donc commencé une idylle sans trop savoir où ça allait nous mener. Et finalement, ça ne nous a mené nulle part. Lui aussi m’a dit que de toute façon, ce n’était pas le bon timing. Quand il a prononcé ces mots, je bouillais intérieurement. Comment peut on entretenir une relation assez suivie, même sans engagement réel, pendant pratiquement un an, pour finalement prétexter le mauvais timing?

C’est donc avec un peu de recul que je me dis que de toute façon, même si on s’appréciait beaucoup (moi plus que lui), se rencontrer dans un contexte tel que le nôtre, avec encore nos ex respectifs en tête, c’était peut être un mauvais départ pour créer quelque chose de sérieux. Et puis, en voyant que je commençais à l’apprécier un peu trop, il a tout simplement réagit avec moi comme j’avais fait avec l’autre quelques mois auparavant.

Et depuis j’ai fait une nouvelle rencontre : un mec qui me plaît physiquement, avec qui le courant passe bien, qui semble chercher quelque chose de sérieux. J’ai envie d’essayer, de voir ce que ça peut donner mais j’avoue que je pense encore à l’EX collègue et je m’en veux, non seulement pas rapport à moi mais aussi par rapport au nouveau car ce n’est pas très honnête. Je me demande si j’aurais pas préféré le rencontrer un peu plus tard, dans quelques mois quand j’aurai vraiment fait le deuil. Parce que cette rencontre arrive à un moment où je ne suis qu’à moitié prête. Je vais mieux (cette rencontre en est la preuve) mais je sais bien que je ne suis pas totalement guérie de l’autre.

Et comme si le destin cherchait à me montrer que c’est encore trop tôt et que ce n’est pas le bon timing, j’ai une rage de dent depuis hier (j’espère d’ailleurs que les dents de sagesse sont synonyme de maturité!) qui m’a empêché de le voir. Et si je me les fais enlever, je ne vais pas le voir car il est hors de question qu’il me voit avec des joues de hamster. Ça sent le mauvais timing tout ça!

Suis-je prête pour « dater » à nouveau ?

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Comme certains le savent (et comme je le répète assez souvent ici d’ailleurs), je vis en ce moment une période difficile sentimentalement parlant. Depuis 2 mois c’est terminé avec l’Ex collègue et je dois avouer que j’ai besoin d’un certain temps pour passer à autre chose. Je sais bien que c’était clair, que j’étais fixée depuis le début mais comme une greluche, je me suis quand même accrochée à cette histoire qui était pourtant partie pour n’aboutir nulle part. Résultat: mon petit coeur souffre même si ma raison lui dit qu’il faut aller de l’avant.

En ce moment, même si je pense que ma période de deuil n’est pas encore terminée, je suis rentrée dans une phase où j’ai envie de profiter au lieu de me morfondre pour quelque chose qui n’en vaut pas la peine. Ce revirement de ma part mélangé à un certain sentiment de solitude a peut être agit mais samedi soir, j’ai fait une rencontre. Peut être est-ce trop tôt mais le fait d’être attirée par un autre m’a fait me sentir bien. A ce moment, je me suis rendue compte que oui, il y aurait un après, que oui, quelqu’un me plairait autant que lui et que oui je pourrait réussir à l’oublier.

Bref, samedi soir, alors que j’étais parti pour une soirée tranquille (ciné avec un pote), je me suis laissée embarquée dans une soirée; le genre qui se termine dans un club jusqu’à 5H du mat’. Et après le premier verre, je me suis mise en mode soirée. Je n’étais pas là pour draguer, simplement pour m’amuser et faire la fête avec mes amis. Mais voilà qu’un charmant jeune homme me fait de l’oeil. Il me plaît bien. Je sais bien que ce n’est pas forcément le bon timing mais comme ça devient de plus en plus rare que je flashe sur quelqu’un à ce point, je me laisse aller. On s’isole, on boit un verre, on discute…je ne vois pas le temps passer. J’ai passé une bonne soirée avec lui, apparemment lui aussi ; si bien qu’on échange nos numéros pour se revoir dans un contexte différent.

Mais maintenant que le rendez-vous est fixée (je me vois demain après le boulot), je me demande si je suis vraiment prête à me lancer dans une autre histoire…Je reste lucide, un date ne veut pas forcément dire qu’on va se lancer dans une grande histoire d’amour. Si ça se trouve, on aura rien à se dire et on se verra qu’une fois. Mais quand même, ne devrais-je pas avoir complètement libéré mon cerveau de l’autre avant de tenter quoique ce soit avec une nouvelle personne? Je me pose pas mal de questions. Surtout que je me connais assez bien et je sais que j’aime bien avoir quelqu’un en tête alors je me dis que si j’attends le bon moment (une fois que le deuil sera fait), je peux attendre longtemps. Oui parce tant que je n’ai personne d’autre en tête, je penserai encore à lui. Donc ça peut être bien d’apprendre à connaître quelqu’un d’autre.

Une copine m’a dit que la seule façon de savoir si j’étais prête c’était de me lancer. Et d’aviser. J’ai décidé de suivre son conseil, d’arrêter de cogiter (même si sur ce dernier point, j’ai du mal, à croire que j’aime bien me torturer le cerveau!)

Bref, affaire à suivre…

J’ai plus 20 ans…

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Ça je l’ai bien compris et au cas où ce n’était pas assez clair, mon corps s’amuse à me le rappeler en ce moment…

Il faut dire que j’ai enchaîné pas mal de sorties ces derniers temps et je dois avouer que je ne gère plus les lendemains comme quand j’étais étudiante. Bien sûr je sais que c’est lié au rythme parce que, comme par hasard, quand j’étais en vacances lors de ma période d’entre deux jobs, les grasses mat’ me permettaient de tenir jusqu’au bout de la nuit…Alors c’est aussi peut être lié au fait que je dois me ré-habituer à un rythme de travail mais je tiens beaucoup moins bien le coup depuis un mois que je suis de nouveau dans la vie active.

Mais est-ce que mon corps me dit qu’il est fatigué ou est-ce aussi l’âge? Mardi dernier, je suis sortie en boîte avec des copines (ça ne m’était pas arrivé depuis une éternité – on se fait beaucoup plus souvent des apéros et des soirées entre pote chez nous) et le mercredi a été un calvaire pour moi. Mal de crâne et état vaseux toute la journée.. Alors ok j’avais peut être un peu trop forcé sur l’alcool mais c’est pas comme si c’était la première fois.

Aujourd’hui, j’ai fait un déjeuner ou plutôt devrais-je dire un festin avec mes collègues (étant donné le peu de personne qui étaient présentes, on s’est permis de faire durer l’heure habituelle de déjeuner). Bon vin, bon plat, digestif..le tout suivi de champagne (bon ok encore une fois, peut être un peu trop d’abus). Résultat: je me suis sentie mal en fin de journée et je n’avais qu’une envie! rentrer chez moi.

Alors oui j’ai plus 20 ans mais je n’en ai même pas encore 30!
Non j’ai décidé que ce n’était pas la vieillesse comme m’a fait remarquer un pote pour rigoler. Une soirée de repos suivie d’une bonne nuit de sommeil et je serai en forme pour mon jogging matinal!
Et toc Alyzée!

En mai, fais ce qu’il te plaît

ImageEn tant que personne sociable, j’aime être entourée de personnes, passer des moments en compagnie de mes amis, rencontrer de nouvelles personnes, échanger. Si bien que je suis souvent très occupée. Entre les soirées entre amis, les verres après le boulot avec les collègues, les apéros entre anciens collègues et mes soirées réservées au sport, je trouve difficilement le temps de m’initier à de nouvelles activités qui me donnent pourtant très envie. Et quand je fréquente quelqu’un, mon emploi du temps est rythmé entre ces moments là (que je n’abandonnerai sous aucun prétexte) et les moments avec mon copain/régulier (le terme dépend de la relation). Donc forcément, quand l’histoire se termine, mon agenda s’allège et je dispose de plus de temps. C’est donc le moment de m’accorder du temps, pour moi.. Je ne vais pas dire que j’ai un agenda de ministre et que ce temps là, je ne l’ai jamais. C’est plutôt qu’après chaque rupture, je ressens le besoin de faire le deuil de l’histoire mais également une petite « pause sociale », de réfléchir un peu sur ma vie, mes envies, mes projets.
C’est un peu la phase que je traverse en ce moment. Il faut dire qu’entre certains amis qui se casent et qui, par conséquent, sont moins souvent disponibles, et ceux qui partent en vacances, les invitations sont, en ce moment, moins fréquente. Si j’espère que ça va vire repartir, je profite aussi de l’occasion pour faire un peu mon ermite et faire le point sur mon année en cours.

Et il y a encore pas mal de résolutions que j’avais décidé de mettre en application qui sont restées en stand by.

Par exemple, je dis depuis longtemps que je veux me remettre à l’allemand. Les soirées Polyglot me font de l’œil depuis longtemps et je n’y suis encore pas allée. Et bien le jour de la semaine qui était très souvent réservée à l’EX est le jour idéal pour placer ces rendez-vous linguistiques! Rencontrer de nouvelles personnes est en plus le meilleur moyen pour ne pas penser à lui (chose qui malheureusement m’arrive encore trop souvent).

Ensuite, je comptais m’entraîner plus sérieusement pour toutes les courses à venir et où je me suis inscrite. Je vais toujours régulièrement à la salle de sport mais pour faire du running en extérieur, c’est une autre histoire! (pas la motivation d’y aller seule). Je m’étais donc promis en début d’année de me greffer à un groupe de runner qui s’entraîne les samedis matins. Mais voilà, quand je m’endormais le vendredi soir dans les bras de l’EX, j’avais du mal à ne pas profiter des grasses mat’ avec lui le samedi matin…Résultat : je n’y suis pas allée une seule fois! Bon sur cette résolution , je dois avouer que ce n’est pas lui qui était un obstacle car ça fait quand même maintenant plus d’un mois qu’on est séparé et que j’ai quand même du mal à abandonner ma couette…Alors allons y pas à pas: peut être pas tous les samedis mais à partir de maintenant, je peux me lever quelquefois pour aller courir au lieu de faire la marmotte (en plus au printemps, il est grand temps de terminer l’hibernation!).

Comme les résolutions sont difficiles, à tenir, je ne vais pas faire une liste, mais ces 2 sont déjà pas mal car réalistes.

Sortir de mon état de deuil, repenser ma vie en véritable Solo, faire des rencontres.. Ne plus penser à lui mais penser à moi…voilà mes projets pour les mois à venir. Après j’aime bien l’imprévu et j’aviserai selon les événements. 🙂 En espérant que de jolies choses arrivent, je fais mon deuil petit à petit, doucement mais j’espère sûrement…:)

Avec le temps peut être?

ImageD’après mon signe astrologique (même si je n’y ai jamais vraiment cru), je suis quelqu’un de fier, de rancunier, qui ne pardonne pas facilement et qui ne s’écrase jamais. Et pourtant, tout au long de ma vie j’ai beaucoup pardonné, je n’ai pas vraiment été rancunière et , au contraire, je me suis souvent remise en question pour éviter les conflits et les réparer. Mes amis me reprochent même parfois d’être trop gentille et de trop souvent trouver des excuses aux personnes qui m’ont fait du mal..et par là, j’entends surtout les mecs.

J’ai eu pas mal d’histoires (des longues et des très courtes) et toutes se sont terminées par des échecs. Oui sinon je ne serais plus célibataire! A part quelques exceptions, j’ai souvent pardonné les trahisons et les foutages de gueule. Pire, je me suis même rabaissée en faisant tout pour récupérer les gars qui me lâchaient. Le pire des exemples, c’est mon premier véritable amour. Parfait et idéal envers moi, mes potes l’ont tout de suite cerné et m’ont longtemps à l’avance avertie. Il était jaloux, possessif, très pénible au quotidien avec ses crises perpétuelles, ses je te quitte pour immédiatement te reconquérir.. Il m’a fait beaucoup de mal par son caractère changeant pendant et même après notre séparation. En fait, il n’a jamais vraiment créé une rupture (et moi non plus d’ailleurs) et on a continué à se voir assez longtemps une fois qu’on n’était plus ensemble. Tout simplement parce que ni lui ni moi n’arrivait à conceptualiser cette fin et que, il faut l’avouer, c’est tellement simple comme situation.. Ne plus être avec quelqu’un et continuer à passer de bons moments sans se poser de questions. A ce moment, il voyait d’autres filles et je m’en doutais, je voyais d’autres mecs et il le savait. Certes. Mais on continuait à s’envoyer des SMS, à se donner des nouvelles, à se charmer même..Maintenant, il est casé et on continue à se voir mais plus pour les mêmes raisons; on boit un verre ou on se fait un resto mais uniquement pour prendre des nouvelles parce que ça nous fait plaisir de voir ce que l’autre devient.

Avec mon dernier ex, c’est totalement différent, tout simplement parce que c’est une personnes différente. Mais aussi parce que  moi aussi, je suis devenue une personne différente; dans cette relation en tout cas. Pour commencer, avec lui, j’ai été différente dans la relation. Déjà, je me suis montrée beaucoup moins chiante. Il faut dire que le contexte, lui aussi, était différent (avec l’autre, j’étais restée un petit moment en tant que petite amie officielle. Avec celui là, nous nous sommes vus pendant un an en tant qu’amant/maîtresse et le maître mot était « pas de prise de tête » alors j’allais pas faire des crises!). Du coup, maintenant que c’est terminé, je ne vais pas le contacter pour le voir, ou même tout simplement pour prendre des nouvelles. Alors d’accord, il y a eu d’autres personnes entre les 2 et j’ai acquis une certaine expérience et aussi une certaine maturité qui me permet de me contrôler. Mais c’est aussi la fierté qui me pousse à ne rien faire. Il ne m’écris pas, ne reviens pas, c’est qu’il avance, sans moi, et qu’il faut que j’apprenne à faire de même..

Et pourtant, j’ai beau avoir mûri, avoir une certaine fierté, je me pose encore les mêmes questions : est- ce que lui est passé à autre chose? Est-ce qu’il pense à moi de temps en temps comme moi je pense à lui? Qu’est-ce qui n’allait pas chez moi pour lui? Quel genre de personne est-il vraiment et quelle genre de personnes cherche-t-il?

J’ai l’impression d’être plus sage dans les faits et aussi à travers mes amis (via  ce que je montre: une fille cool qui est déjà prête à passer à autre chose. (Je les ai tellement saoulés avec le premier que je me tais vis à vis de celui-là, surtout parce-ce que je ne peux pas dire que je n’étais pas prévenue). Mais en vérité, même si j’arrive à me contenir, j’ai l’impression parfois, que mes interrogations sont les mêmes qu’il y a quelques années. Malgré le temps qui passe, l’expérience, les prises de conscience, je réagis pareil intérieurement quand une rupture me marque. Alors je me demande, est-ce qu’avec le temps, on vit mieux certaines choses, est-ce que la maturité a un lien avec ça au moins? Parce qu’en ce qui concerne les sentiments, si je pense que dans les actes, on s’assagit, dans les pensées, je n’en suis pas si sûre..