Et si Il était temps?

ImageSamedi soir, j’ai vu Il était temps au cinéma et comme je m’en doutais à la vue de la bande annonce, j’ai adoré. Habituellement j’aime les histoires d’amour et les films de Richard Curtis ne me déçoivent jamais. Dans les moments de solitude et de morosité comme celui que je traverse un peu en ce moment, ces genres de films me remettent du baume au coeur et me font me sentir bien (et oui je suis une vraie fille gavée de films à l’eau de rose! ).

Mais là, l’histoire m’a fait me poser des questions sur moi-même, sur mon passé surtout. L’année de ses 21 ans, le personnage principal apprend qu’il a le pouvoir de voyager dans le temps, dans des événements de son passé plus exactement. Et il choisit d’utiliser ce don pour donner un coup de pouce à son destin sentimental. Génial non? On a tous fait des choses qu’on ferait différemment si la situation arrivait encore. Et moi, côté sentimental, ça m’est arrivé plusieurs fois. Parfois, je me demande ce que serait ma vie si j’avais fait des choix différents, si j’avais réagi autrement..Peut-être que si je n’avais pas choisi de partir vivre un an à l’étranger dans le cadre de mes études, je serais encore avec mon premier amour parce qu’on aurait pas vécu ce drame de la séparation (on l’a très très mal vécu)? Et il y en a beaucoup des peut-être dans ma tête croyez-moi…surtout dans mes périodes de long célibat (comme c’est le cas actuellement).

Et pourtant, s’il était temps pour moi aussi, si je pouvais revenir en arrière, je ne changerais rien. Je suis persuadée que les choses arrivent parce qu’elles doivent arriver. Et là je me dis que si j’étais restée en France pendant ma dernière année d’études, je serais peut-être (et je dis bien peut-être) restée un peu plus longtemps avec mon premier amour mais on aurait fini par se séparer plus tard de toute façon.

Si je retournais dans mon passé, je pense que je ferais exactement les mêmes choix et les mêmes erreurs (et peut être même d’autres). Parce que ce sont ces choix qui définissent qui je suis et ce sont ces erreurs qui m’ont renforcée et m’ont rendue moins naïve. Ce qui compte, c’est de se servir de ces erreurs, des échecs aussi, et d’apprendre d’eux pour ne plus recommencer à l’avenir. Et ça tombe plutôt bien parce que je n’ai pas le pouvoir de revenir dans le passé de toute façon ! 🙂

Flight : j’ai été embarquée !

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Ce soir, un ami m’a proposé d’aller au cinéma voir Flight. J’avais entendu parler du film, vu les affiches placardées dans le métro et, je ne sais pas pourquoi, au début j’étais plutôt réfractaire. Non seulement mon humeur du moment m’influence à aller voir des comédies légères pour me changer les idées négatives post « rupture », mais l’histoire d’un avion qui crash, mouais, bof. Mais je me suis laissée tenter grâce au casting (un film avec Denzel Washington, ça ne peut qu’être bien, et puis, j’étais ravie de retrouver la belle Kelly Reilly que j’avais découverte dans l’Auberge Espagnole, puis les Poupées Russes (mes 2 films préférés). Et je n’ai pas regretté! J’ai vraiment été « embarquée » dans l’histoire!

Le pitch : le 14 octobre au matin,  Whip Whitaker (Denzel Washington), pilote d’avion, est au commande du vol 227. Mais quelques temps après le décollage, un accident arrive en plein vol. Le pilote arrive tout de même à faire atterrir l’appareil et à sauver la quasi totalité des passagers. Mais après études de la situation, il s’avère que celui qui est maintenant considéré comme un héros national avait consommé de l’alcool et des stupéfiants avant le départ… Alors malgré son exploit, il se retrouve en ligne de mire. Que s’est-il vraiment passé? L’accident est-il lié à l’appareil ou au pilote?

Le film met l’accent sur Whip Whitaker et contrairement à ce qu’on pourrait penser, c’est surtout l’aspect psychologique de cet homme qui est étudié. du jour au lendemain, sa vie est exposé à la lumière; on parle de lui dans tous les médias et cet accident entraîne plusieurs révélations sur certains traits de caractères ou actes qu’il aurait préféré dissimuler.

Comme à son habitude, Denzel Washington est excellent. Il interprète parfaitement l’homme de pouvoir, fort mais blessé à la fois. On le découvre puissant et sûr de lui, mais aussi fragile et sensible. Je n’ai pas envie de vous spoiler le film alors je ne peux pas en écrire beaucoup plus malheureusement…

Tout ce que je peux vous dire, c’est allez-y! Le sujet est certes assez dur et le film assez long (il dure 2h18), mais on ne voit pas passer le temps. On se prend d’affection pour le personnage et on a envie de savoir quel sera le verdict. L’histoire nous tient vraiment en haleine jusqu’à la fin. Par contre, moi qui flippe à chaque fois que je prends l’avion, je suis sortie de la salle encore moins rassurée!

Entre amour et espionnage : Mobius

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Mardi soir, je suis allée à l’avant première de Mobius. Alors je vous préviens d’entrée de jeu, mon avis sur le film est très subjectif pour plusieurs raisons. D’abord, j’ai toujours adoré Cécile De France en tant qu’actrice et que femme. Je l’ai découverte dans l’Auberge Espagnol qui reste mon film préféré et depuis, je suis séduite par son jeu naturel. En plus de ça, elle est belle, spontanée, simple. Bref, je suis conquise par cette actrice. Ensuite, Jean Dujardin, même si on ne peut pas vraiment dire que je suis une groupie, est aussi quelqu’un que j’admire parce qu’il a su évoluer avec le temps et n’est pas resté cantonné à des rôles de personnages drôles et un peu grotesque tel qu’il était à ses débuts. On voit qu’il a gagné en maturité (tout en restant le blagueur que l’on apprécie) et il a su le prouver avec ces derniers films, notamment dans The Artist. Et dernière raison, j’ai toujours été un peu midinette et dès qu’un film traite d’une histoire d’amour compliquée ou torturée, je suis bon public. C’est plus fort que moi, l’amour impossible, j’adhère complètement (dans les films, parce qu’en vrai c’est tout sauf beau!).

Bref Mobius raconte l’histoire d’Alice. Travaillant pour une boîte dans la finance, elle est approchée par les services secrets russes pour espionner son patron, soupçonné d’affaires suspicieuses. Réservée au début, elle finit par accepter pour raisons personnelles. A la tête des commandes, l’agent Gregory Lioubov a du mal à lui faire confiance et décide de l’approcher pour être sûre de ses bonnes intentions. Mais voilà, l’irréparable arrive : le coup de foudre. L’agent russe, même s’il sait que ce sera risqué, tombe amoureux et décide de vivre cette passion impardonnable.

Même si l’intrigue d’espionnage aurait pu être un peu plus développée, j’ai quand même complètement adhéré (déjà pour les raisons que vous connaissez) mais aussi parce que le but de ce film est de mettre l’accent sur cette histoire d’amour impossible. Les acteurs jouent vraiment bien les amoureux transis et l’on rentre dans les personnages. On est heureux pour eux mais triste à la fois de leur sort, on ressent tout à fait leurs émotions contradictoires, leur passion, leur craintes..

Jean Dujardin (qui à la base ne m’attire pas forcément) m’a vraiment séduite par son côté mystérieux et protecteur, et Cécile De France est excellent en amoureuse passionnée. Fraîche et spontanée comme on la connait.

Puis, un film d’espionnage à la française, ça fait un moment que je n’en avais pas vu. En plus, même si l’histoire se déroule à Monaco,  on voyage également en Russie, aux Etats Unis (et moi j’adore les films tournés dans différentes langues – d’ailleurs mention spéciale à Jean Dujardin qui s’exprime en Russe).

Bref, c’est un film que je conseille parce qu’il fait passer un bon moment. On n’en ressort pas forcément le coeur léger comme c’est le cas avec les comédies romantiques mais il vaut vraiment le coup.

Et bien sûr, l’avant première valait encore plus la peine puisqu’on a eu la chance de voir les acteurs en vrai. (je n’ai pas de photo car mon tél n’avait plus de batterie. J’en ai pris une mais on voit rien 😦 )

En tout cas, si êtes convaincus, filez au cinéma dès le 27 février.

Hichcock

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Vendredi, dans le cadre de la semaine des avant premières dans les cinémas Pathé-Gaumont, je suis allée voir le film Hitchcock de Sacha Gervasi.

Le pitch: à 60 ans, le célèbre réalisateur Alfred Hitchcock alias « le maître du suspence » est au sommet de sa carrière. Il tente alors de réaliser un film d’horreur. Mais pour la censure et la société de production, ce film est loin de faire l’unanimité. Au contraire, tout est fait pour décourager le réalisateur. Ce dernier, accompagnée et soutenue par sa femme et collaboratrice Alma, s’entête et prend d’énormes risques financiers pour monter et achever le célèbre « Psychose ».

Antony Hopkins, dans le rôle d’Alfred Hitchcok, est excellent, comme dans tous ces films. Il interprète un personnage bourru, entêté et sûr de lui, à merveille. Et la ressemblance avec le vrai est parfaite.

 

Le reste du casting vaut la peine aussi (Scarlett Johansson,Jessica Biel..)Mais le personnage auquel je me suis le plus attachée est Alma, l’épouse d’Alfred Hitchcock (superbement joué par Helen Mirren d’ailleurs). Dans l’ombre de son mari, elle a pourtant été un élément clé dans sa réussite, en l’aidant sur le plan professionnel et en étant toujours là pour lui, même dans les moments difficiles. Et pourtant, ça ne semblait pas chose facile de vivre à ses côtés! Mais elle ne flanche jamais face à ses sautes d’humeur, ni même face à sa quête de l’actrice blonde qui l’obsède.
Cette histoire illustre bien le dicton « derrière chaque grand homme, il y a une femme« . Oui car on a parlé d’Hitchcock, on l’a admiré, la critique l’a encensé…oubliant que sa chère associée Alma y était elle aussi pour beaucoup.
Je ne suis pas une grande connaisseuse de la vie d’Alfred Hitchcock et j’en ai appris beaucoup sur le personnage. Et avec quelques pointes d’humour British dans certaines répliques, j’ai passé un très bon moment.

Si vous êtes tenté, il faudra patienter 2 semaines car le film sort en salles le 6 février.

Chroniques sexuelles d’une famille d’aujourd’hui

Cette semaine, j’ai eu l’opportunité d’aller voir Chroniques sexuelles d’une famille d’aujourd’hui en avant-première et en présence des réalisateurs et des acteurs. (d’ailleurs, je remercie le blog New Kids on the Geek qui m’a fait gagné les places).

Ce film, réalisé par Jean Marc Barr et Pascal Arnold raconte l’histoire de Romain, un jeune homme de 18 ans encore puceau, qui se pose beaucoup de questions sur le sexe. Un jour, il est pris en flagrant délit de masturbation en cours de biologie. A partir de ce moment, le sujet du sexe qui était tabou dans sa famille va devenir la principale préoccupation. Nous rentrons alors dans la vie intime de chacun des personnages : ses parents, son grand-père veuf, son grand frère et sa soeur adoptive.

Plus le film avance, et plus nous découvrons que Romain n’est pas le seul à se poser des questions. Et à travers le parcours de chacun des membres de la famille, le film aborde plusieurs sujets encore assez tabous aujourd’hui, comme la sexualité des séniors, l’apprentissage des relations, la quête de sa propre identité et de ses préférences sexuelles…Les réalisateurs insistent bien sur l’aspect « normal » du sexe, loin des clichés pornographiques; et en effet, chacun d’entre nous peut se reconnaître dans l’une des histoires mises en avant. Et je pense que c’est ce que les spectateurs ont apprécié. A l’issu de la projection,  l’avis général a été plutôt positif.

Et je dois dire que moi, ni je n’ai aimé, ni je n’ai pas aimé; mais je suis restée perplexe… La manière dont le film est réalisé et le jeu des acteurs semblent si réels que ça m’a un peu dérangé. Je veux dire par là que je ne me suis pas sentie comme devant un film, mais plutôt comme devant un reportage, avec des personnages réels qui auraient tout aussi bien pu être des connaissances, voire des amis. Et le fait de rentrer comme cela dans leur vie intime est assez gênant. En plus, le film nous ramène aussi à notre propre vie intime. Je ne suis pourtant pas pudique en ce qui concerne le sexe et j’en parle ouvertement lors de discussions entre amis. Mais de là à visualiser, c’est différent! Je ne vais pas mentir, j’ai déjà vu des films érotiques, limite pornographiques, mais ces films s’affichent comme tel. Ici, le film est sensé aborder le sexe et la communication d’une famille autour du sujet. Et pourtant, les scènes sont assez explicites! Et ça semble tellement vrai que je n’ai pas pu m’empêcher de demander à un des comédiens si les ébats étaient réels. Et pour la petite anecdote, il m’a répondu que certains l’avaient été en effet…

En tout cas, même si mon opinion est mitigée, j’ai vraiment apprécié le jeu des acteurs et surtout celui de Romain, le personnage principal qui apporte une touche d’innocence et d’humour à l’ensemble du film.

Si vous voulez voir ce film, il sera en salle à partir du 9 mai prochain. N’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.