On dit souvent de moi que je suis quelqu’un d’entier et je dois dire que ce trait de personnalité me plaît plutôt bien. Oui, c’est vrai, je suis comme ça, je vis les choses à font avec sincérité et j’aime ce côté de mon caractère. Je vis ma vie comme je l’entends et je dis ce que je pense (avec diplomatie bien sûr), que ça plaise ou non. Bref, je vis les choses à fond. Donc quand j’aime quelque chose, tout le monde le sait, et quand je n’aime pas, tout le monde le sait aussi..
Mais même si j’assume et revendique ce coté de mon caractère, je dois avouer que c’est aussi un défaut sur lequel j’essaie de travailler. Oui car ma spontanéité me pousse souvent dans les extrêmes..Et c’est pas forcément bon. Je pense que le mieux pour être heureux, c’est de trouver le juste milieu.. Et ça marche dans tous les domaines.
Mon coté entier, et aussi lunatique je dois l’avouer, me pousse parfois à réagir de manière complètement contradictoire…
Exemple n°1: j’adore sortir, voir du monde, faire de nouvelles rencontres plutôt que de rester seule. Je vais donc passer 2 semaines sans répit, à prévoir des sorties tous les soirs, à me coucher tard et à accumuler le manque de sommeil. Résultat: la semaine suivante, je suis fatiguée (l’approche de la trentaine se fait ressentir) et je ressens un manque d’énergie et une immense baisse de motivation : le mode cocooning va prendre le dessus. Dans ces moments, moi qui suis à la base très sociable, j’ai envie d’hiberner et je préfère largement passer une soirée à m’abrutir me reposer devant une émission à la con que de sortir boire un verre avec les potes.
Exemple n°2: j’ai toujours aimé faire du sport. Ça me permet non seulement de me sentir mieux dans ma peau, mais aussi de me défouler et d’évacuer le stress. Pendant les périodes de tension, je vais donc aller au sport tous les soirs. Résultat: je me sens bien mais vannée. Je suis physiquement fatiguée et passe plusieurs jours sans activité sportive, pour me reposer.
Exemple n°3: j’adore faire la fête et ça depuis toujours. Mais depuis quelques temps, je supporte beaucoup moins bien le combo alcool/coucher tard (j’aimerais retrouver mes 20 ans!). Quand je vais à une soirée le samedi en sachant que la grasse mat du dimanche sera impossible parce que j’ai prévu quelque chose, j’ai tendance à oublier et à vivre le moment. Si la soirée est bien, je profite de l’instant. Je danse, je picole, je rigole, je profite quoi… Oui mais le lendemain, lors du réveil, je m’en veux et à chaque fois, je me promets d’être plus raisonnable la fois suivante…tout en sachant que je ne le serai pas…
Exemple n°4: quand j’aime quelqu’un ce n’est pas à moitié. Je vis ma relation à fond, et même quand c’est à sens unique. L’autre prend une grande importance dans ma vie et je suis capable de faire d’énormes concessions pour lui. Jusqu’à ce que l’histoire se termine. Et là, déçue et blessée, c’est comme si je me barricadais dans une énorme tour: j’ai tellement placé la personne sur une marche haute que je mets longtemps à l’oublier. Trop longtemps même…Et dans ce moment de deuil (démesuré je dois l’avouer), je crois que même si je rencontrais une personne qui me correspond sur tous les points, je ne le remarquerais même pas..
Si jusqu’à présent j’ai du mal à tenir mes résolutions, je pense que celle là me ferait le plus grand bien si je l’appliquais :trouver l’équilibre qui me fera arrêter de pencher vers le « trop » ou le « pas assez ». Pour cette année, et avant mes 30 ans, j’espère donc trouver ce juste milieu.